Mes (meilleurs) souvenirs du nord le l’Ontario…
Dans le nord de l’Ontario, dans la même journée, on a vu 3 ours, 2 chevreuils et un million de maringouins.
Dans le nord de l’Ontario, quand ça te pique, tu ne te grattes pas, tu te frappes, parce que c’est sûr et certain que quelque chose t’a piqué.
Dans le nord de l’Ontario, ils les ont toutes: Mouches à chevreuils, mouches à cheval, maringuoins, mouches noires, brûlots, nomme la, ils l’ont.
Dans le nord de l’Ontario, Minnie a engraissé de 3 lbs juste à manger des mouches.
Dans le nord de l’Ontario, je suis allé dans le bois, faire ma première grosse job de la journée, me suis vaporisé du OFF (région sauvage) mais me suis quand même fait piqué le cul 15 fois.
Dans le nord de l’Ontario, je suis allé faire ma deuxième grosse job de la journée, j’ai baissé mon pantalon et 5 maringouins bien gonflés de sang sont sortis.
Dans le nord de l’Ontario, tu ne la secoues pas seulement après avoir pissé, tu la secoues PENDANT que tu pisses.
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Mais sérieusement, on en est venu à admirer les gens qui vivent ici. Comment font-ils? Comment peuvent-ils rester sains d’esprit? Ça nous dépasse.
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Le début.
Notre premier jour file très vite occupés que nous sommes à faire nos adieux, au revoirs à nos familles respectives. Des moments très émotifs quand tu sais que tu ne les reverras peut-être pas avant un an ou deux… Larmes de joies et de tristesse se mêlent.
Nous dormons juste au nord de Montréal, à moins de 200 kms de « la maison »… Dans le parking arrière d’un immeuble à bureaux… Ah! L’aventure!
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Notre deuxième nuit, nous la passons dans le parc provincial de La Vérendrye. On pensait qu’il y avait des mouches là-bas…
Notre spot:
La vue:
…Puis, on est entré dans le nord de l’Ontario. Après environ mille kilomètres, on s’est mis à croire qu’on ne verrait rien d’autre que des épinettes.
Et puis Minnie aussi s’emmerde un peu.
« On est-tu presque rendu, là? »
« Euh, pas encore, pas tout-à-fait, là. »
Mais si vous regardez vraiment bien, vous pourrez trouver du magnifique ici aussi!
À preuve, voici où nous avons passé notre première nuit Ontarienne.
Lake Palangio:
Les images ne rendent jamais justice mais l’endroit est vraiment joli.
Endroit parfait pour une bonne douche bien chaude. Mais fait ça vite parce que les petits vampires ont soifs et ils t’attendent.
De retour dans les épinette… Pour des milliers de kilomètres.
À 85 -90 km/h, ça vient loooooooongtario.
Alors c’est tout, vous dites? On n’a qu’à conduire toute la journée et on trouve un endroit merveilleux le soir? Eh bien, vous avez en partie raison pour la première moitié (pas si évident de conduire un Land Cruiser série 40 toute la journée) mais même ici, ça n’est pas toujours évident de trouver LE spot parfait. Et des fois, on doit être créatifs pour trouver n’importe quel spot. Comme la fois où on a dormi derrière l’usine de compression de gaz naturel, sous la pluie…
…Ou l’autre fois, derrière le M&M de Dryden, Ont., ou finalement, n’importe où du moment qu’on se croit en sécurité et qu’on ne sera pas dérangés.
La conduite.
Plutôt orienté vers la conduite hors-route, No4 n’a simplement pas été conçu avec l’idée qu’il serait un vif plaisir à conduire à coeur de jour sur nos grandes routes. Malgré les sièges à suspension ajoutés, le niveau de confort est plutôt… Bas…
Diésel, transmission à 4 vitesses et pas de clime combinés à des températures extérieures de 30*C signifient une conduite plutôt lente avec les vitres baissées et cela signifie une randonnée chaude et bruyante aujourd’hui, demain et…
Et pour ceux qui connaissent France et ses statistiques (voir ici), je peux vous dire qu’il fait 34,5*C sur le tableau de bord, 30* dans la cabine, 37,7* aux pieds de France, 37,5*C dans le coffre à gants et… 5*C dans le frigidaire.
Et tout-à-coup, on réalise à quel point le Canada est un grand pays.
Et combien c’est loin, l’Alaska…
Et combien l’Argentine est loin de l’Alaska…
La routine.
Au moins, après 5 jours sur la route, on commence à entrer dans une routine et, malgré l’étroitesse du camper et la quantité de baggages qu’on y a entassé, il devient de plus en plus simple d’y vivre. Par contre, on aurait crû, on aurait aimé, passer beaucoup plus de temps à l’extérieur de No4 (pour relaxer de la route) qu’à l’intérieur. Mais c’était avant de connaître le nord de l’Ontario…
Ben coudonc, ce sera peut-être différent dans les prairies…
Restez branchés!