Direction al sur!
Le lendemain, je fais un dernier petit stop côté Valle de la luna, à piedra Coyote pour prendre la traditionnelle photo! Je vous fais remarquer que, tout seul, c’est un peu plus sportif, de prendre une photo comme celle-là…Comme c’était un peu compliqué, j’ai voulu prendre une photo de Minnie à ma place mais elle avait tellement peur qu’elle est allée se cacher sous No4. Ça faisait longtemps que je n’avais pas rit autant.
————————————————————————————————————————————————————————————
Le nord du Chili est presque exclusivement désertique mis à part quelques oasis.
Littéralement des milliers de kilomètres de désert à parcourir à 80 –90 km/h et à jaser avec Minnie. Vous avez deviné? Je m’ennuie un peu beaucoup. Le temps est long et le décors moyen. Bref, c’est platte.
Heureusement, j’ai des objectifs à court et moyen terme.
J’aimerais bien rencontrer Juan, le neveu d’un de mon oncle Luciano, lui-même Chilien. Juan travaille comme camionneur pour une mine de lithium…Je crois…
Bref, mon timing est bon. J’arrive au village dortoir où il loge durant ses séquences de 10 jours de travail juste à la fin de son quart de 12 heures. Nous avons la chance de faire connaissance et de discuter un peu devant un souper, gracieuseté de Juan. Malheureusement, il doit se retirer tôt puisqu’il travaille demain matin dès 4h. Peut-être nous reverrons nous à Santiago où il demeure.
Merci Juan!
Prochain stop: Antofagasta.
La grosse attraction de la ville portuaire d’Antofagasta est la Portada.
Joli.
De l’autre côté de la petite péninsule… Pas laid non-plus…Et personne ne regarde de ce côté, absorbés qu’ils sont par la Portada…
Et voici ce qui m’a le plus frappé de Antofagasta. Le McDo! Ça faisait une mèche que j’en avais pas vu un! Quel malheur, je viens tout juste de dîner à la Portada… Vraiment, quand la malchance te poursuit…
Ici, à la sortie de Antofa, je vois plusieurs tentes ou abris de fortune. Ces gens ne sont pas en camping en vacances… Ils habitent là… Les pays passent, les pauvres gens restent…
La route est longue dans le désert.
Souvent, elle s’éloigne de la mer donc, il n’y a pas grand chose à voir ou à faire et ça peut devenir endormant…
————————————————————————————————————————————————————————————
Prochain stop, totalement improvisé: Playa negra.
Notre petite plage privée, à Minnie et à moi.
Joli hein! Vous êtes un peu envieux? Mais ne vous fiez jamais aux apparences. C’est si facile de prendre les bonnes photos. Voici ce qu’il y a aussi sur cette même plage et que jamais vous ne verrez dans les pubs ou dépliants…
Ne vous fiez jamais sur ce que vous voyez sur les photos… Même pas les miennes…
J’aime bien celle du muffler quand même…
————————————————————————————————————————————————————————————
Autre jour, autre plage. Celle de Taltal celle-là. Moins sale mais couverte de morceaux de verre…
C’est pas ça qui va empêcher Minnie de dormir…
————————————————————————————————————————————————————————————
Le parc national “Pan de azucar” est la prochaine destination sur la liste. Et voici la route pour s’y rendre…
Ça se complique un peu…
…Pas mal…
…Pas question!
Il semble que des pluies diluviennes se soient abattues ici il y a peu de temps détruisant complètement certains tronçons de route dont celui-ci.
Heureusement, il y a une autre route, intacte celle-là qui mène au Pan de azucar. Par contre, déjà à 20 kms de l’entrée du parc, on peut voir des panneaux qui indiquent clairement que les chiens et autres animaux de compagnie de sont pas admis au parc.
Tant pis pour eux, voici une belle plage juste pour nous et gratuite en plus!
Y a rien comme une bonne douche chaude en plein air sur la beach!
————————————————————————————————————————————————————————————
Ouais, c’est bien beau tout ça, la route, les belles plages, les belles photos et tout mais moi, je m’ennuie c’est terrible. Plus le goût de voir rien de tout ça. Y a plus grand chose qui m’impressionne, qui m’inspire. C’est juste, platte tout seul. Je connais des gens qui voyagent seul sans problèmes. Comme mon pote Jil. Mais il a l’habitude, lui. Depuis près de dix ans qu’il voyage seul.
Moi, je ne ferai pas ça dix ans… Garanti.
Je m’emmerde, comme y disent. Les journées sont longues, les soirées sont pires. Heureusement que Minnie est là. Toujours là pour moi.
————————————————————————————————————————————————————————————
Nous voici dans la vallée de la rivière Elqui. Le plus joli et le plus grand des oasis de cet immense désert.
Je reconnais ma chance, quand même. C’est spectaculaire. C’est ici que poussent la majorité des raisins destinés à faire le Pisco Chilien. N’en parlez à personne mais… Le pisco Péruvien est meilleur… Chhhhhuuut….
On peut voir ici que l’on cultive le raisin là où on peu. C’est à dire jusque très haut à flanc de montagne. C’est qu’il faut profiter le plus possible du climat idéal de cette vallée.
————————————————————————————————————————————————————————————
De retour près de la mer… Dégeulasse! À Coquimbo, près de La Serena (très jolie ville en passant), on a laissé les gens construire des maisons sur cette presqu’île qui s’avance dans le Pacifique jusqu’à ce que les collines en soient complêtement recouvertes. C’est affreux.
À Valparaiso, près de la capitale Santiago, je vais rencontrer Catherine, la nièce de France, Gonzalo, son mari Chilien et leurs deux enfants chez la famille de Gonz.
Mais, en route pour Valpo, j’ai toute une surprise. Je reçois un mail tout à fait inattendu. C’est Liu. Des deux filles rencontrées à San Pedro, c’était la plus tranquille. Elle vit à Santiago, connait très bien Valparaiso et me propose de venir me rencontrer ici pour me faire faire un petit tour de ville.
» ?????? »
“Hummm, eeuuuuuh, baaahh… Je…Je…J’imagine qu’on pourrait, oui… Pourquoi pas? Oui, bonne idée…Oui…Merci”
.
À suivre au prochain épisode…
.