De Haines, Ak à …
On quitte Haines via le ferry vers Skagway, Ak.
À $111, ce n’est pas terriblement dispendieux (environ le même coût que de prendre la route pour y aller) et ça nous épargne 2 jours de route.
S.V.P. Seigneur faites que nos freins ne lâchent pas maintenant…
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La « croisière » dure environ une heure et nous sommes surpris par le « luxe du navire ». Casse-croûte, salle-à-dîner, cinéma, boutique souvenirs, coin des petits… Si votre voyage vous amène plus loin, vous pouvez louer une cabine ou même installer votre tente sur le pont arrière et profiter d’un moment de repos sur les chaises longues, sous les unités de chauffage (soleil artificiel) du solarium.
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Pas mal.
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Bien sûr, un peu de soleil ne nuirait pas non plus…
Sur le pont automobile, le fan club de No4 s’agrandit… Drôle que le photographe préfère No4 plutôt que le FJ Cruiser « neuf » et tout équipé à côté de lui. Cool.
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Skagway. Probablement l’une des plus grosses trappes à touristes au monde. BEUARK!
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On fait le plein, achête de la bière (quand même moins chère qu’au B.C.) et on file d’ici. Mais pas avant d’avoir rencontré Juan Ramon. Un Espagnol qui vit maintenant 5 mois (l’été) à Skagway pour profiter de la manne et vendre des bijoux, et 7 mois à Puerto Vallarta, au Mexique. Il est très impressionné par notre véhicule et notre voyage et est très expressif… Première nouvelle, nous avons un ami qui nous attendra à Puerto Vallarta si nous décidons de passer par là… Le plus drôle c’est que nous avions traversé toute la ville sans trouver ni fuel, ni bière et que nous avions décidés de rebrousser chemin et d’insister pour trouver ce dont on avait besoin. Ne pas être revenu en ville, on n’aurait jamais rencontrer Juan.
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Quand tu prends la route pour sortir de Skagway, tu croirais monter vers la lune. 60 kms de 3e et de 2e vitesse pour se rendre là-haut.
Mais on ne se plaint pas. Les premiers chercheurs d’or ont dû grimper White pass à pied pour se rendre à Dawson city en 1898. Alors, c’est quoi le problème? On attend patiemment pendant que No4 fait tout le travail.
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Enfin, un trou dans les nuages.
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Et, le temps de nous rendre à Tagish YT, il fait beau soleil! Aaaahhh, seuls sur « notre » terrain de camping.
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Facile d’aimer le Yukon. Spécialement pour ses terrains de camping. Toujours situés près d’un plan d’eau, bois de chauffage à volonté et $12. Vendu.
Par contre, remplir le réservoir peut être un peu dispendieux… Juste avant de repasser à Watson Lake, nous bifurquons sur la route 37. Ici, ils appellent ça la Cassiar highway. Nous découvrirons bientôt qu’ils utilisent très librement le terme « highway »… À regarder la carte routière, il ne semble pas y avoir une tonne de stations d’essence entre ici et la route 16, au BC. Nous serons donc prudents et ferons le plein à la jonction de la Alaska highway et de la 37.
$1,55.9/LT ou $5.89/Gal.
C’est pratiquement $0,10/LT plus cher que ce qu’on a payé à… Prudhoe Bay !!!
Mais, pour en revenir à la Cassiar. 700 kms coupés à la machette dans la brousse British Colombienne pour y installer un sentier qui relie l’ouest du Yukon et du BC. Les premiers kilomêtres me rappellent la Dalton, seulement c’est pavé, si on peu dire…
On s’attendait à voir beaucoup de wildlife et de fabuleux paysages ici mais on ne voit que peu de ceci…
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Et un beau coucher de soleil à la fin de la journée.
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Si les filles ont aimé ça, que vous vous demandez?
Vous voulez rire! Elles ont adoré !
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C’est du sérieux.
Quand on a commencé à planifier ce voyage, on s’est dit qu’on devrait tenter de faire ça différemment.
Je m’explique.
La plupart des voyageurs au long cours (qu’on va appeler « Overlanders » à partir de maintenant) qui entreprennent un voyage comme le nôtre passent par les mêmes chemins, vont aux mêmes endroits, voient les mêmes choses et finalement affichent les mêmes photos sur leur blog.
On s’est dit que ça serait bien de faire voir les choses un peu autrement. De montrer un autre côté des mêmes endroits, des mêmes pays.
Mais, maintenant que nous sommes ici, nous discutons longuement à savoir si nous devrions passer par les parcs nationaux de Jasper et Banff en Alberta. Après tout, ce n’est qu’un tout petit détour de 700 kms d’ici.
Mais, ça voucrait dire aller aux mêmes endroits où tous les touristes vont, probablement prendre les mêmes photos que tous les touristes prennent (nommez-moi un voyageur qui y soit allé sans afficher de photo du lac Louise sur son blog…). Aussi, étant du Canada, nous pourrions toujours y retourner un jour. Mais, par-dessus tout, France commence à en avoir assez, ou plutôt, France en a plein son casque, des sapins pis des montagnes. Elle est lasse des nuits froides près du point de congélation. Elle a le goût de découvrir des endroits différents, des cultures différentes, des choses différentes…
M: « Mais Minou, ça pas d’allure! La partie la plus belle du pays et possiblement un des plus beaux endroits de la planête est à 700 kms d’icitte! C’est tellement beau que des gens vont jusqu’à y aller 2 fois dans le même voyage! »
Devinez quoi. On y va pas.
Pensez-vous qu’on ne s’est pas chicané en masse là-dessus? Yes sir. C’était plutôt sérieux l’affaire. Mais…
On y va pas. Point.
Mais vous savez quoi? Quand je repense au but original de cette Aventure, ça fait du sens. Et on va faire tout ce qu’on peut, à l’avenir pour garder le focus là-dessus.
Alors, la décision a été prise de faire un rapide pit stop chez Denyse, la soeur de France qui vit à Chilliwack, BC. et de descendre sud. Plein sud.
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De retour sur la route.
Finalement, la Colombie Britannique nous aura bien surprise par sa diversité autant au niveau du climat que du paysage.
Comme tout le monde, on voyait le BC comme une montagne de roches grises partiellement couverte de neige et entourée de conifères. Oh, on savait bien qu’il y a la vallée d’Okanagan et son désert mais on ignorait tout à fait à quel point ce climat chaud et désertique s’étendait. C’est à découvrir.
Ce soir, nous dormons à flanc de montangne, juste là où les arbres ne poussent plus. Au-dessus de nous, des pins et autres conifères, au-dessous, des broussailles et des cactus. Tout en bas, au fond de la vallée, la rivière Fraser.
Nous trouvons ce spot parfait.
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Parfait endroit pour griller des côtelettes. (Excusez la cannette de bière écrasée en arrière plan…)
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Un peu de vin avec tes côtelettes? Why not? ÇA c’est la vraie vie !
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Nous ne passerons seulement qu’une journée complète avec Denyse et Steve et serons de retour sur la route aussitôt.
Un gros Merci à nos hôtes pour leur hospitalité. Ça nous a fait un grand plaisir de vous revoir. À la prochaine!
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Dans le prochain épisode: « Viens-t’en Minou, j’t'amène aux États (encore?) ! »
À suivre…