Seul, assis devant un feu qui n’en finit plus de brûler (grâce à Frank, merci), mes pensées dérives. Je suis calme, serein. C’est fait.
Je suis sans emploi et heureux. Des confrères (euh, EX-confrères) et des bons amis sont venus nous saluer ce soir, célébrer notre « retraite » du monde du travail et nous souhaiter le meilleur pour l’avenir. C’est un excellent feeling que de se sentir apprécié. Curieux qu’on attende souvent de se séparer pour se dire que l’on s’aime…
On nous a gâté, couverts de cadeaux mais maintenant ils sont tous partis. Dois-je être triste ou heureux? Combien d’entre eux je ne reverrai jamais? Et puis, c’est quoi l’idée de s’embarquer dans un voyage de fous semblable? Perdre contact avec les amis, la famille, est-ce que ça en vaut vraiment la peine? On est bien ici, après tout, assis au feu. Je dois souffrir d’une maladie non diagnostiquée car il faut que je parte, aller voir. Aller voir le monde. Au pire aller, si c’est si terrible que ça ailleurs, je serai content d’être venu au monde ici. Mais il faut que j’aille voir. Chanceux, j’ai une compagne qui souffre, elle aussi, du même mal, alors on sera deux pour découvrir le monde. Finalement, ce sont ceux qui restent les malchanceux…
Bon je suppose que je devrais aller me coucher, Yé 3:30 du matin. Bonne nuit tout le monde. Merci pour tout.